Alors que le Salon de l’Automobile termine sa première semaine de démonstration, nous achevons de notre côté sur le Blog un petit tour d’horizon de la voiture connectée en 2014. Le but était de montrer un peu à travers quelques exemple clés les différentes options que pouvaient prendre les constructeurs relatifs à ce sujet. Ce petit échantillon proposé tout au long de la semaine a permis de mettre en évidence les différents axes et avancements des constructeurs automobiles en terme de voiture connectée. Pour terminer la série, le dernier constructeur retenu dans cette sélection est Tesla.
Comparé à d’autres, Tesla est un tout nouveau constructeur automobile. Fondée en 2003, l’entreprise ne peut pas capitaliser sur un long historique. La contrepartie à cela est qu’elle ne s’encombre pas avec des héritages du passé. Le premier héritage qui n’encombrera pas Tesla est le moteur à explosion. Le constructeur américain qui signe son troisième véhicule ne propose en effet que des voitures… électriques. Les voitures proposées se situent dans le haut de gamme de la voiture électrique. Les performances techniques n’ont rien à envier aux confrères à moteur classique. Les équipements sont très confortables. Les caractéristiques peuvent faire pâlir d’envie la concurrence à plusieurs égards.
L’avantage de débarquer dans le secteur automobile avec une voiture électrique est que l’on peut prévoir toutes sortes de capteurs, de sondes, de moteurs sur l’ensemble de la voiture. Tous ces éléments seront pris en compte dans le dimensionnement de la batterie qui remplace le réservoir à essence. Les habitudes liées aux contraintes de fabrications de véhicules classiques n’existant pas, Tesla peut se concentrer sur la conception et la production de véhicules pensés électriques. Les optimisations ainsi faites peuvent être à l’origine d’une étiquette énergétique qui laisse rêveur…
Sur le stand Tesla, au Salon de l’Automobile, c’est le modèle S qui est présenté. L’apparence extérieur ne laisse pas soupçonner que l’intérieur est atypique. On note tout au plus qu’il n’y a pas de pot d’échappement et que les poignées d’ouverture des portières sont rétractables et disparaissent totalement dès lors que la voiture est en mouvement.
Dès que l’on ouvre le capot avant pour contempler le moteur… on arrive sur un coffre de 150,1 litres.
Dès que l’on ouvre le coffre arrière pour retrouver le moteur,… on débarque sur un coffre de 744,7 litres.
Pour retrouver le moteur il faut retirer tout l’habitacle et se rendre au niveau des roues arrières.
Côté commodités on appréciera l’entrée dans le véhicule sans clé mais également le capteur de détection du siège conducteur pour la fonctionnalité de démarrage/arrêt…
Dès que l’on met le nez à l’intérieur l’oeil est irrémédiablement attiré par les écrans. Le premier, le plus petit est situé derrière le volant. Il remplace les classiques cadrans. C’est le même principe que celui utilisé sur l’Audi TT que nous avons vu hier. Cet écran peut être entièrement personnalisable. Le second écran est celui qui vient occupé la console centrale. Cet écran central est tactile. Il mesure… 17 pouces. Les 2 écrans forment la particularité de cette voiture : la planche de bord est entièrement numérique.
L’imposante taille de cet écran central n’est pas (trop) démesurée. L’intégration a été faite soigneusement. Un écran courbe lui aurait tout de même apporté un look ravageur du plus bel effet. J’imagine que le prix n’aurait pas été le même non plus. Sans bords et sans bouton il propose un moyen efficace et plutôt naturel pour interagir avec le véhicule. Cette taille imposante est bien utilisée. L’écran peut être utilisé pour n’afficher qu’une seule page d’informations ou peut être scindé en 2 pour permettre la visualisation d’informations différentes.
Il faut dire que les données à gérer ne manquent pas. Le modèle Tesla S donne l’impression de pouvoir être entièrement personnalisable ou consultable. Le propriétaire du véhicule a accès à la climatisation, à la fermeture centralisée, à Internet, à la gestion multimédia, à la caméra de recul (en HD s’il vous plait), aux siège électriques chauffants (ajustables en douze positions différentes), aux réglages de l’amortissement… Malgré ce nombre de fonctionnalités accessibles impressionnantes on n’est pas trop perdu. les ergonomes semblent avoir fait du bon travail. Là encore la connectivité est assurée par une carte SIM compatible 3G. Dans cette automobile connectée le coût du service est intégré dans le prix global du véhicule.
Comme on le voit, on peut facilement envisager la Telsa S comme étant un ordinateur à écran tactile auquel on aurait greffé un moteur électrique un volant et des roues. Il permet de gérer des profils de conducteurs différents pour parfaire la personnalisation du véhicule pour chaque conducteur. Comme pour la plupart des appareils électroniques d’aujourd’hui, vous pouvez facilement mettre à jour le logiciel pour obtenir de nouvelles fonctionnalités. Pour cela, nul besoin de vous rendre dans un Service Center : vous pouvez mettre à jour cette voiture depuis votre garage. Vous aurez simplement besoin d’une connexion Wi-Fi.
Sur ce véhicule le lien avec la maison est pris en compte en standard; la fonctionnalité s’appelle tout simplement Homelink. Elle permet entre autres choses d’enregistrer votre télécommande de portail et/ou de garage et de resituer le signal appris dès lors que vous aurez besoin de l’actionner. Couplé au GPs de la voiture un message apparaîtra sur la console vous demandant confirmation pour ouvrir dès lors que vous serez à proximité. L’intégration avec la maison est donc une réalité qui ne demande qu’à être poussée un pue plus loin. Cependant avec la présence de l’écran tactile 17 pouces et d’un navigateur Internet, le pilotage de votre domotique est à portée de main…