L’année dernière, à l’approche de l’hiver, ma chaudière est rentrée dans l’ère de la domotique. Afin de piloter cette vielle dame, mon serveur domotique Zibase avait pour cela reçu les renfort d’un micromodule Delta Dore (le contact sec Tyxia 460) et d’une sonde Oregon Scientific pour assurer le relevé de température. Le but de ce trio technologique était de créer un thermostat car mon appartement était dépourvu de cette fonctionnalité. Un an après c’est l’occasion de faire un point afin de partager les différents bénéfices que nous avons pu en tirer.
Le premier gain est le confort. C’est indéniable, la température constante par rapport à l’avant thermostat est bien appréciable. Le fait de ne plus avoir à gérer la température manuellement permet de se dédier à d’autres taches plus valorisantes et plus efficaces. En effet, on n’est pas toujours à la maison pour baisser le chauffage lorsque le soleil est suffisant pour obtenir la température souhaitée ou l’augmenter lorsqu’il disparaît. La nuit nous pouvons avoir une température plus fraiche qui est augmentée automatiquement avant notre réveil…
Le second gain de cette gestion automatique de la température est la consommation en énergie de notre mode de chauffage. Notre chaudière à gaz individuelle se voit asservie par la température du salon et pilotée par un serveur domotique à qui nous pouvons confier aisément notre mode de vie. L’utilisation des calendriers de la Zibase via l’application iPhone est un régal. La possibilité de diminuer le chauffage à distance quand on part en weekend en ayant oublié de le faire lorsque nous étions encore sur place et surtout son pendant à savoir la possibilité de remettre en route normale ce même chauffage avant de rentrer à la maison est un confort appréciable.
Le troisième gain concerne le portefeuille. C’est tout bête au final: si l’on consomme moins on paye moins! Enfin normalement… c’est à dire tant que le coût du kWh n’est pas apprécié à la hausse… Désagréable information en tant que telle, elle fausse en plus les statistiques!
Pouvoir gérer plusieurs températures en fonction de la présence ou de l’absence des occupants est un vrai plus. En revanche, il faut faire attention aux variations trop importantes que vous pourriez programmer. Il est communément dit que la consigne de température ambiante “de nuit” ne doit pas être abaissée de plus de 3 à 4°C par rapport à la consigne de température “de jour” pour éviter une consommation excessive lors de la remise en température. L’exception à cette règle est la baisse de la température lors des absences prolongées : la fonction “hors gel” (7 à 8°C) reste rentable si elle est activée quand vous partez plus de 48 heures.
Comme promis il y a un an, j’ai repris hier soir mes différentes factures et voici ce que l’on peut en dire. Pour mémoire, mon thermostat a été mis en place en septembre 2011 et le chauffage branché en octobre.J’ai donc pris les éléments de la saison octobre 2010/septembre 2011 puis octobre 2011/septembre 2012. Il faut prendre en compte que la chaudière nous permet de produire l’eau chaude sanitaire et le chauffage.
Voici les chiffres:
Conso (kWh) | Facture | |
Total “2010-2011” sans thermostat | 21 960 | 1 290,42 € |
Total “2011-2012” avec thermostat | 17 274 | 1 200,36 € |
Différence | – 4 686 | – 90,06 € |
Différence en % | – 21,34 % | – 6,98 % |
Par rapport à la consommation de gaz, je suis assez satisfait du résultat. Notre consommation a baissé de 21.34%. Notre facture n’a baissée quand à elle que de 6.98%. Cet écart s’explique par la hausse du coût du gaz. Mais cette économie rembourse sans problèmes le micromodule et la sonde de température!
Notre mode de vie n’a pas vraisemblablement changé sur ces périodes et le nombre d’occupants n’a pas non plus évolué. Il est vrai par contre qu’il a fait moins froid cet hiver par rapport à l’hiver 2010. Mais grâce à la domotique la température a été régulée toute seule! Il n’y a pas eu d’oublis de gestion manuelle du chauffage!
Et maintenant comment faire mieux? Certes on peut modifier notre comportement vis à vis du chauffage en le limitant un peu plus. On va le faire car on n’est jamais assez vertueux mais il ne faut pas que ce soit au détriment du bien être. Ce serait dommage d’augmenter le poste santé!
Un axe de correction envisagé cette année est tout autre: l’isolation. Étant dans un immeuble des années 1970 j’ai tout de même la chance qu’il ne soit pas trop trop mal isolé pour l’époque. Là où le bas blesse c’est au niveau des huisseries. Le constat est catastrophique : des baies vitrées en aluminium, plein sud, en simple vitrage dont les joints sont dans un étant… avancé dirons-nous. Comme présenté dans un précédent article, le remplacement des fenêtres et des volets sera notre projet de cet hiver.
Rendez-vous dans un an pour un nouveau compte rendu! 😉