Dans les films de science fiction, il y a toujours le robot méchant qui combat le ou les héros. Même blessé, le méchant robot s’adapte afin de pourchasser les pauvres acteurs. Ne vous en faites pas à la fin les gentils gagnent en terrassant leur ennemi. Les robots actuels ne sont pas encore aptes à s’adapter avec autant de brio à la disparition d’un de leurs membres par exemple. Les recherches du secteur on bien avancé et la robotique s’est amélioré : les robots vont bientôt être capables de s’adapter à leurs blessures.
De nos jours lorsqu’un robot perd une jambe, il est un peu désemparé. Soit il fait n’importe quoi soit son système de sécurité lui indique de ne plus bouger.Dans la vidéo en bas de l’article proposé par des chercheurs de l’Inria et du CNRS, on voit un tel robot. Il a ceci de spécial c’est qu’il peut non pas se réparer tout seul, mais comprendre qu’il est handicapé et qu’il faut qu’il puisse se déplacer autrement. Par une méthode basée sur un algorithme qui apprend des tentatives et des essais, le robot peut en quelques secondes s’adapter à sa son nouvel état comme le ferait un animal blessé. Dans la vidéo qui récapitule l’article publié dans le journal Nature, On y voit 2 types de robots différents qui savent s’adapter à différents cas de blessures en moins de 1 minute.
Pour connaître son mode de déplacement, le robot a cartographié pas moins de 13 000 différentes combinaisons de mouvements de pattes par exemple. Les 6 pattes qui lui permettent de se mouvoir fonctionnent de manière coordonnée certes mais en utilisant des mouvements propres. Certains robots “choisissent” même de ne pas utiliser les 6 pattes qui sont à leur disposition pour se mouvoir mais uniquement quelques unes d’entre elles.
Dès lors qu’un robot est blessé, la cartographie des mouvements possibles est refaite. Il peut alors se reconfigurer afin de retrouver la meilleur manière pour avancer ou pour se déplacer dans l’espace. Dans cette étape de soins, aucune intervention extérieure n’est requise. C’est là toutes la difficulté de l’exercice. C’est là tout l’enjeu de l’étude.
Le potentiel de cette étude est important. Le robot est toujours dépendant d’un algorithme qui lui permet de cartographier la liste des combinaisons de mouvements qui lui sont encore possibles. Cette technique peut être utilisée pour surmonter des blessures robotiques, des pannes, mais également afin de l’aider à s’adapter face à des obstacles rencontrés sur le terrain. Le domaine militaire peut bien sûr en faire un usage certain. Le secteur civil peut également le mettre à profit afin de concevoir des système de secours en cas de catastrophes naturelles ou encore des systèmes d’assistance permettant de transporter des individus ne pouvant pas se mouvoir seuls. Il y a peut être de l’espoir concernant les fauteuils roulants bloqués en haut d’un escalier.
Le mécanisme enseigné au robot parait tout bête car c’est celui que nous utilisons tous les jours sans s’en apercevoir. Lorsque nous avons mal à un pied on va tenter de prendre appui le moins possible sur ce dernier ce qui nous fera boiter. Ce mécanisme de survie doit être enseigner qu robot afin qu’il puisse le reproduire afin de continuer à jouer le rôle qui lui aura été confié.