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Retours sur le Colloque Box Domotiques et Objets Connectés

Le syndicat S2ICF, Syndicat des Installateurs et Intégrateurs Courant Faible, qui compte à ce jour près de 300 membres dont des fabricants et spécialistes en domotique, organisait mercredi 25 juin une rencontre dans le but de présenter et de débattre autour d’un sujet passionnant : le futur de nos habitats connectés. Ce colloque d’une durée de 2 x 2h s’est tenu sous forme de 2 tables rondes. La première concernait les box domotiques et la seconde les objets connectés. Ce fut l’occasion de débats vivants et fort intéressants. Avec la participation de Frédéric Charron (alias Domotifred) je vous propose ce petit compte rendu.

En guise d’introduction…

Le mot d’ouverture des débats par l’organisateur

C’est dans les locaux tous nouveaux de la société CAME que nous avions rendez-vous. Le nouveau siège High Tech de la société à Cormeilles en Parisis est dotée d’une belle salle de conférence permettant de recevoir 120 personnes, avait été mis à disposition pour cet événement.

Pour planter le décor, c’est le Syndicat organisateur qui a pris la parole en premier afin d’accueillir les participants et de se présenter.  Les présentations sont faites par Lucien Crevel, vice-président domotique du syndicat. Le S2I Courant Faible est une organisation professionnelle (association 1901) qui a pour objet de grouper les intégrateurs et installateurs des métiers du Courant Faible afin de les représenter, de défendre leurs intérêts auprès des instances mais également de les informer.

Les principaux métiers représentés par le syndicat sont l’installation / intégration d’Antenne de télévision satellite et terrestre, de réseaux communicants, de FTTH (Fibre Optique), d’Interphonie, de Contrôle d’accès, de Vidéosurveillance, de Téléphonie, d’Audiovisuel / Multimédia, de sonorisation, d’IPTV, de Signalétique et bien évidemment de Domotique. Ces métiers sont exercés dans tous types de bâtiments que ce soit pour le secteur résidentiel, celui de l’hospitalité ou encore celui des entreprises ou des institutions.

Le mot d’accueil des hôtes

La société CAME France qui accueillait le colloque a ensuite expliqué qui ils étaient et pourquoi la domotique était importante pour eux. C’est son dirigeant, Jean-Pascal Delbos qui a retracé l’historique de l’entreprise depuis 1972. Came produit une large gamme d’automatismes. Que ce soit pour les portails, les barrières levantes, les portes industrielles, les portes automatiques, le contrôle d’accès, ou encore les volets roulants. L’entreprise souhaite mettre en avant son expertise tant pour la recherche technologique que pour la fiabilité de ses produits.

D’origine italienne, CAME (Costruzione Automatismi Meccanico Elettronici) est maintenant un groupe présent dans 118 pays.  La diversification des activités opérée depuis quelques années a permis à l’entreprise de diversifier les offres de produits et de services dans des secteurs tels que la domotique ou encore le contrôle d’accès. La récente acquisition en 2012 de BPT dont le métier de base est la thermorégulation , l’interphonie, la vidéophonie et l’alarme permet à CAME de proposer un large panel de solutions pour les bâtiments. Via cette acquisition, CAME peut également proposer des éclairages LED.

La ligne directrice du colloque

Le Colloque organisé par le syndicat S2ICF, bien qu’ouvert à tous, était à destination de ses adhérents. La discussion concernant les box domotiques ou les objets connectés ciblait clairement cette population de la salle. Le point de vue des Installateurs et Intégrateurs bien que point de vue principal n’était pas le seul exprimé.  C’est ce qui a fait la richesse des débats. Les discours et présentations ont été interrompus par des personnes de l’auditoire à tous moments afin de poser des questions, d’obtenir des avis ou bien d’apporter des points de vues. Ce mode de fonctionnement a fait que les débats étaient animés et constructifs.

Les Box Domotiques

Pour ce sujet le panel des intervenants annoncés était, sur le papier, des plus intéressants. Étaient annoncés les responsables produits de Eedomus, Zodianet, Myfox, Schneider,… 1 utilisateur, 1 intégrateur et le médiateur. Au final un peu de déception au démarrage de la séance car seuls MyFox et Schneider étaient présents parmi les constructeurs.

La table ronde réunissait les personnes suivantes:

  • Olivier Granon, le représentant du S2ICF pour l’Ile de France jouait le rôle duel’animateur de la séance.  Curieux et concret, il a mené le débat dans le but de pousser les participants au-delà des discours marketing.
  • Frédéric Charron (alias DomotiFred) endossait celui de l’utilisateur. Du haut de ses 15 ans d’utilisation de la domotique sont parcours était tout à fait passionnant. D’un début en X10 avec son lot d’interférences et d’interrupteurs et périphériques disgracieux, il a migré depuis sur une box eedomus après avoir longuement recherché le Graal parmi les nouveaux acteurs du marché.  Son but avec cette acquisition était d’utiliser une box facile à mettre en oeuvre et dotée d’une capacité à pouvoir gérer plusieurs protocoles domotiques. Les périphériques étant moins laids, la domotique est maintenant sortie du sous-sol de sa maison pour s’exprimer au plein jour en bénéficiant de la sanction de son équipe de bêta testeurs maison que sont son épouse, ses enfants et même son chat, puisque ce dernier est équipé d’une puce électronique en guise de tatouage, laquelle commande une chatière à contrôle d’accès électronique... La domotique est secondée par de très nombreux objets connectés.  On retrouve dans la très longue liste, le Karotz libéré par les soins du firmware OpenKartoz mis au point par Laurent Filippi ou encore S.A.R.A.H. de Jean Philippe Encausse.
  • Chez MyFox c’est Alban Amouroux qui avait fait le déplacement. Il a expliqué que d’une solution MyFox qui allait vers la mise au point d’une box domotique généraliste en intégrant après le protocole DI-O, le EnOcean, avait opéré un changement de cap. La solution de la marque avait fait le choix de ne plus forcément suivre ce chemin mais de se reconcentrer et de permettre à la centrale MyFox d’être la meilleure dans son domaine de prédilection: la sécurité.  Pour parfaire son offre, la centrale MyFox se propose en multicompatibilité en s’offrant à n’importe quelle box ou système domotique via leur plateforme. Elle propose pour cela des API (Merci à Pierre, alias Ppollet73, d’avoir poussé le sujet pour le compte des membres du forum eedomus) afin de créer des intégrations à valeur ajoutées comme celle qui lui permet d’être présente très prochainement sur IFTTT.
  • Chez Schneider Electric, la box domotique s’appelle Wiser.  Son objectif principal est de proposer une solution permettant de gérer son utilisation d’énergie pour le foyer. C’est avec la mesure des consommations d’énergies, et de leur visualisations que Wiser propose de la contrôler ou de la scénariser. Cette box en forme de X est sans fil et se repose sur le protocole Zigbee pour apporter ses services et proposer jusqu’à 30% d’économies d’énergies.  Pour l’installer il faudra prévoir, pour un T4 par exemple, 1300€ tout compris avec une installation effectuée par un professionnel. Schneider Electric annonce un ROI rapide et 3 à 4 ans et le fait que cette solution est éligible au crédit d’impôt à 15%. Wiser peut être installée par le client directement mais peut également être proposée avec un service d’installation via des installateurs agréés. La box Wiser ne peut pas être adossée ni s’ouvrir à d’autres offres domotiques du marché. Elle est aujourd’hui “dans son monde”. Schneider Electric ne l’ouvre pas à ce jour mais pourrait le faire par la suite si telle est la volonté des clients et si cela correspond à un réel besoin de ces derniers.

L’interopérabilité des systèmes a longuement été débattu. Les box généralistes comme la box eedomus ou la Zibase ont été mises en avant du fait qu’elles permettent à leur propriétaires de pouvoir bénéficier de plusieurs protocoles domotiques. Elles permettent également de s’interfacer avec bon nombre d’objets connectés ou service web via le protocole IP. Chez les gros acteurs c’est l’inverse qui est pointé du doigt. Ils ont du mal à ouvrir leurs technologies aux autres et campent sur des technologies propriétaires.

A ce sujet un représentant de Somfy qui se trouvait dans la salle a pu collecter les doléances unanimes des clients comme des intégrateurs concernant l’accès aux protocoles RTS et IO-Homecontrol. Que ce soit via des passerelles matérielles (une interface Z-Wave / RTS existe bien… mais aux USA uniquement) ou au pire via une box Tahoma “light”, les voix ont réclamé encore une fois avec insistance une possibilité d’intégrer les produits Somfy, qui sont des produits très qualitatifs, dans des systèmes domotiques ouverts… Le support du protocole RTS par la box Zibase rejointe maintenant par la box Eedomus grâce au nouveau module RFXtrx433E a été salué par l’assemblée. L’ouverture du protocole io-Homecontrol n’est malheureusement toujours pas d’actualité.

Toujours dans le registre de l’interopérabilité, les avancées de mastodontes que sont Apple et Google dans la domotique vont surement changer la donne dans les prochaines années. On le voit, beaucoup de travail reste à faire pour que cette interopérabilité soit acceptée.  Il faut alors passer au-delà des enjeux car le déploiement de la domotique sur le marché à grande échelle en dépend.

Cette interconnexion de systèmes pousse l’intégrateur à cesser d’être un “tireur de câbles” (expression utilisée lors du colloque). Pour pouvoir répondre aux problématiques de leurs clients de nouvelles compétences devront être acquises.  Parmi elles on retrouve les compétences IT.  Elles leur permettront de pouvoir gérer les aspects liés aux réseaux informatiques locaux, à l’IP, aux sauvegardes, aux problématiques du Cloud en général.

On sent qu’une partie des installateurs de domotique ne voient pas forcément l’arrivée de ces box d’un très bon œil. Certes elles permettent à la domotique de se présenter à un marché de masse, mais elles prennent des parts de marché.  Le fait qu’elles puissent être installées par le client final les met en concurrence avec les services d’installation et d’intégration. Les box domotiques se faisant connaître du plus grand nombre, les installations domotiques sur mesure basées sur du matériel coûteux ont bien du mal à se justifier dans certains cas.

Le message à destination des installateurs était donc le suivant: votre métier est en cours de changement profond. Ne pas accompagner le développement des box pourrait être regrettable à terme. Il faut réinventer le métier d’intégrateur domotique en intégrant dans l’offre ces box et en construisant une offre de services adaptée à ces centrales et aux clients à qui elles sont destinées.

Les discours d’avant-vente et d’après-vente vont devoir s’adapter également.  La valeur ajoutée des intégrateurs va devoir se réinventer et se diversifier. Certains fabricants comme MyFox aident les intégrateurs en ce sens qu’ils peuvent proposer 2 gammes de produits. La première peut être acquise directement par le particulier alors que la seconde n’est commercialisée que via des partenaires intégrateurs.  Chez MyFox on parle de HC2 pour les particuliers et de HC Pro pour les intégrateurs. Cette version pro permet aux intégrateurs d’avoir à leur disposition des outils, des tableaux de bord leur permettant d’administrer les solutions de leurs clients. Cela leur permet de vendre des contrats de maintenance ainsi que des services et des produits complémentaires.

Le côté sans fil des box ne semble pas être un souci particulier. Cette technologie permet une installation à moindre coût pour le client final (pas de travaux de câblage) et une mise en oeuvre rapide par l’installateur. La sécurité mis à l’index dans un récent reportage sur Envoyé Spécial (France 2) doit être expliquée.  Le système domotique “piraté” avait pu l’être en utilisant la faille principale de l’installation chez le client: son smartphone.  L’expert avait intercepté les communications Wi-Fi entre le smartphone du client et son système domotique.  La technologie radio n’a pas été attaquée.  Il s’agissait d’une attaque qui est plus informatique que domotique.  Cela dit, la sécurité du système domotique ne doit pas être prise à la légère. La réputation de la filière en dépend!

Les Objets Connectés

A titre personnel j’attendais également beaucoup de cette seconde partie des débats. J’ai été un peu déçu car on n’a pas trop abordé les objets connectés de particuliers, mais les objets connectés disponibles pour les intégrateurs. Un particulier verrait plus ces objets connectés comme des capteurs connectés que comme des objets à proprement parler. Est-ce à dire que si les box domotiques ne font pas encore partie intégrante des offres des intégrateurs domotiques, les objets connectés qui sont quant à eux bien plus à la portée de tout client final, ne sont pas du tout envisagés pour rentrer au catalogue des installateurs?

La table ronde réunissait les personnes suivantes:

  • Olivier Granon, le représentant du S2ICF pour l’Ile de France jouait le rôle de l’animateur de la séance.  Curieux et concret, il a mené le débat dans le but de pousser les participants au-delà des discours marketing.
  • Nicolas Jordan présentait la startup Actility qui propose depuis 2010 un savoir-faire pour faire en sorte qu’un objet puisse être connecté. Prenant en compte leurs besoins spécifiques en termes de portée et d’autonomie, elle propose aux industriels une technologie consœur de Sigfox: le ThingPark Wireless. Les modules LoRa (LOng RAnge) permettent aux objets qui en sont équipés de communiquer leurs données sur de longues distances: 2 à 15 km… Cette communication est bi-directionnelle et de son côté “low power” lui permet de viser des mises en oeuvre faisant appel à du captage d’énergie (energy harvesting).
  • NanoSense a pour métier historique la mesure de la qualité de l’air. Que ce soit le CO2, les Formaldéhydes, les Acétaldéhydes, le Toluène, tout peut être surveillé. Les COV (Composants Organiques Volatiles) font partie de ces particules cancérigènes que l’on inhale sans le savoir et qui peuvent être mesurés par la sonde E4000 proposée par cette entreprise en plus des plus classiques température, humidité et CO2. Ces relevés sont indispensables pour asservir des systèmes domotiques permettant d’agir sur la gestion de l’air ambiant et par extension sur la santé des résidents.
  • Giga Concept était représenté via la présence de Laurent Muckensturm. Cette entreprise propose tout ce qu’il faut pour pouvoir créer son objet connecté. Le prototypage rapide à base de briques à assembler permet de passer du concept au prototype en laissant de côté des aspects de mise en oeuvre facilités par des produits tels que le FlyPort.  Cette brique électronique de base propose un serveur web qui peut être agrémenté de briques logicielles développées par l’utilisateur. La connectivité est assurée au choix par un réseau Wifi, Ethernet ou encore GPRS. Par la suite cet objet connecté pourra se reposer sur le concentrateur de données Cloud Gate pour créer la solution imaginée.
  • Le site ObjetConnecte.net était également autour de la table via son éditeur Renaud Acas. L’objectif de ce site est de dresser un panorama des objets connectés qui commencent à être présents dans notre quotidien. Qu’ils soient purement gadgets ou au contraire une réelle réponse à un besoin clairement identifié, l’objet connecté doit lutter contre toute une série de freins pour assurer son existence. A ce jour il est indissociable de son compagnon le SmartPhone qui joue le rôle de tableau de bord.

Le constat est unanime, les objets connectés vont être de plus en plus présents dans tous types de bâtiments dans les mois/ années à venir. Leur rôle et leur intelligence restent à définir. Vus principalement aujourd’hui comme des gadgets, ils ont une durée de vie assez éphémère. Leur solidité n’est pas en cause. Ils terminent tout simplement leur vie au fond d’un tiroir.  De nombreux objets connectés gadgets ne sont plus utilisés au bout d’un mois ou deux.

L’interopérabilité entre eux est encore très limitée. Cela devrait évoluer avec des solutions telles que HomeKit ou “Woks with Nest“. Nous voyons déjà aujourd’hui certains types d’objets connectés disparaître. C’est par exemple le cas de bracelets. Leurs jours semblent comptés car les fonctionnalités sont intégrées dans les montres connectées. Au sujet des montres connectées et du lien possible avec la domotique, suite à une intervention de Johan (Hotfirenet) pour dissiper des incohérences, j’ai fait une rapide présentation de la montre connectée Pebble. Compatible Android et iOS elle est montre en premier lieu et fidèle compagnon des notifications. Ouverte, elle permet également d’agir sur tout système domotique qui proposerait des API. Une démonstration a suivi hors séance.

Les intégrateurs reconnaissent qu’ils n’ont pas de réelles compétences dans cette famille de produits. Les objets connectés peuvent cependant être des aides pour piloter ou pour renseigner la domotique en ce qui concerne l’utilisation des énergies par exemple. Une fois traitées et agrégées, toutes ces données peuvent ensuite permettre d’établir le modèle thermique d’un bâtiment. Hormis pour l’énergie et l’air, l’utilisation professionnelle des objets connectés ne semble pas évidente.

Le secteur de l’auto surveillance de sa santé est très friand de ces produits mais une implication avec la domotique n’est pas évidente.

Le client voit en l’objet connecté un service qui peut être adapté à son besoin et son budget. L’objet connecté arrivera par la suite à effacer cette connotation de gadget pour rentrer dans les mœurs et n’être qu’un objet comme un autre. Une fonction permettant d’agréger ces objets connectés pour ne présenter au client qu’une seule interface est également un bon axe pour leur permettre de ne pas être relayés aux fond de tiroirs. Imperihome est l’exemple cité d’application jouant ce rôle d’agrégateur neutre et efficace entre systèmes hétérogènes. L’objet disparaît au profit de la donnée et du service.

Conclusion

La domotique a changé, les box ont bousculé un ordre établi mais au final bien peu répandu dans les foyers. Cet équilibre ébranlé sera très certainement encore plus mis à mal par l’arrivée des solutions d’Apple, de Google ou d’autres! Si l’interopérabilité est la condition à une diffusion de masse dans les foyers, elle ne pourra pas se faire sans accords de la part des différents acteurs.  Sans cette entente, il n’y aura pas de décollage de la domotique. L’informatique est ce qu’elle est aujourd’hui parce que les acteurs du secteur ont tour à tour laissé tomber les réseaux Apple Talk, Novell pour ne conserver au final que l’IP et permettre à l’internet de voir le jour…  A la domotique de s’organiser pour avoir le même succès!

C’est intéressant de voir comment les box domotiques sont perçues par les différentes acteurs du secteur. Pour schématiser, les clients potentiels ne savent pas qu’elles existent jusqu’à ce qu’ils s’intéressent au sujet. Les Installateurs les laissent de côté jusqu’à ce que les clients leur en parlent à titre de comparaison tarifaires ou de fonctionnalités. L’Installateur / Intégrateur ne peut plus les ignorer. Il peut les utiliser pour changer son métier et apporter des services à valeur ajoutée. Mais cela a un prix: celui de la remise en question et d’acquisitions de vastes compétences nouvelles.

Cet après-midi a été une nouvelle bonne occasion pour partager des idées et échanger des points de vues sur les box domotiques et les objets connectés.  Très enrichissants ces événements sont également des instants importants humainement pour mettre enfin des visages sur des noms ou pour avoir le plaisir de revoir et échanger avec des personnes intéressées par les mêmes sujets.

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