Les objets connectés, les services Web, les API ne seraient rien sans Internet. A son tour Internet ne serait rien sans les liens subaquatiques. On a l’habitude de nommer Internet le “réseau des réseaux” est ce n’est pas pour rien quand on voit le maillage des liaisons intercontinentales! Pour obtenir dans un premier temps un trafic web entre par exemple la France et les US et ensuite pour obtenir un débit important vous avez besoin de beaucoup d’entreprises de beaucoup de financements pour pouvoir construire ces liaisons pour nos données. Si l’on peut passer par les airs en faisant des rebonds via les satellites, le chemin le plus adapté reste un réseau d’autoroutes sous-marines. En 2013, environ 99 % du trafic intercontinental, données et téléphone, sont transmis sous les océans L’interconnexion des continents ne s’est pas fait en un jour: en voici la preuve par l’image.
Sous l’eau, au milieu de paisibles poissons, on retrouve tout un tas de câbles contenant des fibres optiques qui courent les mers et les océans en rampant au fond de l’eau. Soumis à des conditions extrêmes de froid, de courants, de pression, de corrosion, et d’accrochages occasionnels par les navires, ils ne sont pas non plus à l’abris d’explosions volcaniques sous marines ou de séismes dû à la tectonique des plaques.
Depuis 1989, c’est presque 8,53 millions de kilomètres de câblages sous-marin qui ont été déposés dans le fond. En 2017, nous devrions atteindre les 850 réseaux câblés distincts autour le monde. Deux d’entre eux appartiennent en partie à certaines des plus grandes entreprises de l’Internet dans le monde, Facebook et Google. C’est à l’entreprise de marketing Builtvisible que nous devons cette reconstitutions impressionnante de l’évolution de l’Internet sous-marin. A partir des données publique qu’elle a collecté, elle a transformé l’exercice en une carte interactive disponible sur son site
Je vous en propose ici une pâle restitution via une image GIF animée sur laquelle il vous suffit de cliquer pour l’agrandir. Voici accéléré en 25 secondes ce à quoi ressemble 25 ans de développement de l’Internet.
[…] Les objets connectés, les services Web, les API ne seraient rien sans Internet. A son tour Internet ne serait rien sans les liens subaquatiques. On a l'habitude de nommer Internet le "réseau des réseaux" est ce n'est pas pour rien quand on voit le maillage des liaisons intercontinentales! Pour obtenir dans un premier temps un trafic web entre par exemple la France et les US et ensuite pour obtenir un débit important vous avez besoin de beaucoup d'entreprises de beaucoup de financements pour pouvoir construire ces liaisons pour nos données. Si l'on peut passer par les airs en faisant des rebonds via les satellites, le chemin le plus adapté reste un réseau d'autoroutes sous-marines. En 2013, environ 99 % du trafic intercontinental, données et téléphone, sont transmis sous les océans L'interconnexion des continents ne s'est pas fait en un jour: en voici la preuve par l'image. […]