Le Machine to Machine ou M2M est un terme à la mode et qui est construit pour faire penser aux B2B (business to business), C2C (consumer to consumer) ou autres B2C (business to consumer). Ce concept utilise les télécommunications et l’informatique pour permettre des échanges entre machines, et ceci sans intervention humaine. Les “machines” deviennent alors des objets “intelligents” et communicants. Le M2M a pour but de fournir à toute machine les moyens d’interagir sans intervention humaine avec le système d’information d’une organisation, d’une entreprise, d’un particulier…
Comme toutes les technologies qui émergent, sa définition évolue sans cesse et tout le monde (ou presque) à la sienne. 😉 Cette technologie fonctionne en utilisant des réseaux et plus particulièrement les réseaux sans fil publics (comme le GPRS), des réseaux privés (Wifi) ou bien des liaisons courte distance, comme le Bluetooth, le RFID, le ZigBee, le NFC… Le concept de M2M est une autre manière de présenter le concept de l’Internet des Choses. On peut alors dire que la domotique est le M2M appliqué à la maison.
Le marché potentiel du M2M se compte en milliards de machines et en centaines de milliards d’objets pouvant devenir communicants. A titre d’exemple, les opérateurs de téléphonie mobile comptent bien explorer ce monde et pourvoir nos objets du quotidien de capacités à s’exprimer sur les réseaux GPRS afin de l’utiliser comme moyen de communication. Cela représente un nouveau marché pour les opérateurs de téléphonie mobile! Les usages réseaux sont relativement réduits, aussi bien en voix qu’en données, le plus souvent on n’a donc pas besoin de débits élevés. C’est dans cette optique qu’Orange a sorti récemment sa prise My Plug dotée d’une carte SIM et de pourvue de capacité à discuter avec son propriétaire par SMS!
Les observateurs et analystes sont unanimes : le Machine to Machine (M2M) est promis à un grand avenir commercial. Chacun le développe et le déploie à sa manière dans son secteur: santé, industrie, logistique, banque, domotique… Il reste toutefois plusieurs soucis à lever : l’absence de standardisation et, par conséquent, l’interopérabilité insuffisante des matériels. Ceci est vrai pour la domotique en particulier. Nos interrupteurs doivent parler avec le système chef d’orchestre du foyer. Mais pour cela il existe un nombre important de protocoles et de systèmes. Trop peut-être pour permettre aux particulier de s’y retrouver et surtout d’être certain de pouvoir dans le futur remplacer un élément ou compléter son installation sans encombres ni mauvaises surprises.
Qu’y a-t-il à standardiser? Et bien des aspects techniques tels que:
- le nommage,
- l’adressage,
- le routage,
- la qualité de service,
- la sécurité,
- l’authentification,
- l’intégrité et la confidentialité des données.
- …
On comprend que cela ne puisse pas se faire du jour au lendemain! Et que les enjeux sont grands pour chaque entreprise souhaite imposer son standard ou sa technologie.
Pour en revenir aux opérateurs téléphoniques en général et à Orange en particulier je vous soumets une infographie concernant le M2M par Orange qui a “créé cette infographie pour faire un clin d’œil au potentiel amené par le M2M.”
Le machine to machine est en train de changer nos habitudes de tous les jours, comme nos achats avec le e-paiement, ou notre façon de lire avec les liseuses.
Des nouvelles applications que nous n’imaginons pas encore aujourd’hui vont émerger dans les prochaines années. Mais, au-delà de nos vies personnelles, la communication M2M va aussi changer la façon dont les businesses opèrent, qui résulte des nouveaux modèles d’affaires.
Source : Orange