La domotique n’est pas très bien implantée dans nos foyers. On peut dire sans trop s’avancer que pour la biométrie… le pari n’est pas gagné non plus. Raconteur Media, une maison d’édition indépendante à Londres, produit des rapports intéressants pour le Times, le Sunday Times ou encore le magazine The Week. Elle a mené dernièrement une petite étude concernant la biométrie pour l’un de ces titres. Voici les chiffres résumant l’état des lieux en 2013 de cette technologie.
D’après cette étude, les premiers chantiers que doit mener la biométrie en 2013 pour espérer percer un peu plus sont la diffusion de l’information la concernant (englobant la rectification de la “vérité” liée à la désinformation), la prise en compte de la croissance des technologies mobiles, l’intégration de la biométrie avec d’autres technologies et systèmes et enfin, les questions liées à la confidentialité et la vie privée. Ces 4 points représentent d’après les opinions collectées plus de 50% des attentes des sondés que ces réponse ait été données en premier, deuxième ou troisième choix.
Des étapes importantes ont déjà été franchies. L’étude cite l’intégration dans les mobiles et les tablettes, la percée dans le secteur civil et les percées importantes dans l’industrie et les commerces. Certes la biométrie est un peu plus abordable mais elle reste à mon avis pas encore visible. Lorsque je dis abordable c’est plutôt le terme disponible que je devrais utiliser car les prix pratiqués freinent toujours quelques ardeurs.
Avec un chiffre d’affaires global en constante croissance, celui de 2013 devrait être 3.5 fois plus important que celui de 2009. L’étude annonce qu’en 2016 il atteigne 5 fois le chiffre d’affaires de 2009. La croissance peut sembler lente mais elle semble constante. Il n’est pas prévu d’explosion dans la demande.
Les principales interrogations autour de la biométrie concernent sans trop de surprises principalement la confidentialité, la sécurité du dispositif et son efficacité technique à nous identifier. Il est vrai que si l’on confie l’ouverture d’un lieu à une telle technologie, on attend d’elle qu’elle soit infaillible. Ces points relevés sont ceux sur lesquels la communication des professionnels du secteurs doivent se focaliser et tenter de convaincre en priorité pour espérer voir l’offre être adoptée.
L’une des parties les plus intéressantes de l’étude est ce tableau qui reporte les principales technologies biométriques sur un tableau en fonction de différents critères (sécurité, précision, prix, vitesse, dimension du périphérique). Si l’on est à la recherche d’un tel dispositif, ce tableau peut servir de point de départ dans la réflexion.
En termes de technologies, l’emprunte digitale est reine en ce qui concerne les revenus générés. Elle remporte 66% du chiffre d’affaire de la biométrie en 2009. Vient ensuite la reconnaissance faciale loin derrière avec seulement 11%. Certes toutes les technologies ne sont pas aussi amorties que les empruntes digitales, mais le cliché qui associe l’emprunte comme mise en œuvre quasi exclusive de la biométrie est tenace.
Voici les résultats de l’étude (ainsi que le lien pour le télécharger en 2000 x 1148):
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