Ça ne vous est jamais arrivé face d’avoir l’air bête face à une porte en la poussant au lieu de la tirer ou bien inversement en tentant désespérément de la tirer alors que pour l’actionner vous auriez dû la pousser… On a beau marquer les mots “pousser” ou bien “tirer” rien n’y fait. Au mieux on a l’air bête, et au pire on se cogne violemment. La poignée Push-Pull peut sauver votre honneur (tout du moins ce qu’il en reste).
La poignée du designer Tommaso Gecchelin vous apporte une solution. Elle est toute simple et emprunte l’idée du “détrompeur”. La poignée est basé sur le principe de l’ “affordance” qui peut être traduit par “potentialité” en français. Ce terme barbare désigne tout simplement la propriété d’un objet ou caractéristique d’un environnement immédiat qui indique l’utilisation de celui-ci. Il s’agit dont de la capacité d’un objet à suggérer son utilisation.
La “potentialité” de cet objet réside dans la forme de la poignée. Un côté anguleux et un côté plat s’affrontent pour suggérer via le toucher ou le rapide coup d’œil, le sens de l’ouverture de la porte que doit commander le cerveau.
D’après le désigner :
- La poignée a une forme particulière
- Un côté est pointu et l’autre est plat
- D’après les expériences de psychologie cognitive que j’ai réalisé avec le prototype, il y a une énorme corrélation entre la forme de la poignée (vue et touchée rapidement) et le la fait de deviner si l’on doit pousser ou tirer la porte
- A priori quand l’on voit ou touche une surface plane on va pousser et lorsque l’on sent ou voit une surface angulaire on ne va pas pousser dont on va tirer.
Une solution simple et efficace pour luter contre de très bêtes accidents domestiques!
A oui, comme le designer et sympa il permet à cette poignée d’être réversible histoire que vous n’achetiez pas 2 poignées du même “sens”…