Parmi les entreprises qui regardent de très près le secteur des objets connectés, les assureurs sont très actifs. Que ce soit pour la santé des personnes, celle des véhicules ou encore celle des maisons, il est vrai que l’IOT a des solutions à proposer qu’il serait dommage d’ignorer. Dans son infographie intitulée “Objets connectés : Vrais outils ou Super Gadgets?” l’assureur AXA tente de cerner les tendances et les mouvements de sociétés autour de l’Internet des Objets. Entre effet de mode et révolution durable on a encore pas assez de recul pour se prononcer et statuer. Mais en attendant, des tendances se dessinent concernant les attentes des français en terme d’objets connectés.
Depuis quelques temps maintenant il ne se passe pas une semaine sans qu’une annonce, un reportage ou une campagne de financement participatif ne fasse parler de l’IOT. Ce secteur en pleine ébullition promet, à qui veut bien l’écouter, qu’il est là ,ancré dans nos vies pour les bouleverser et les améliorer. On les qualifie tour à tour de révolutionnaires, d’incontournables ou encore de disruptifs. On prévoit que notre quotidien ne sera plus jamais le même en leur compagnie. Il n’e faut pas plus pour penser que de cette ébullition il ne pourra ressortir que des bulles qui éclateront et laisseront tout un tas de srtartups et de clients sur le bas côté.
Dans ce marché en plein boom l’assureur AXA prend un peu de recul un instant, afin de dresser un tableau des attentes des Français vis à vis de l’internet des objets. Le tableau dressé par les équipes marketing est-il aussi beau sur le papier des paperboards des présentations que dans la réalité? Est-ce vraiement une invasion des objets connectés que l’on est en train de vivre sachant qu’aujourd’hui, on annonce que seuls 0,6% des objets qui nous entourent sont effectivement connectés…
Axa remonte qu’il y a une certaine demande de la part des français pour les produits de ce secteur. nous sommes 70% à vouloir nous en procurer. Cela ne se fera pas à n’importe quel prix puisque 63% des Français considèrent que ces produits sont encore trop chers. De ce fait seuls 50% envisagent de s’en acheter. Le prix n’est pas la seule composante freinant les équipements des français : 76% redoutent également une certaine dépendance à ces objets par exemple. Sans marché de masse ils sont toujours la chasse gardée des “early adopters” dont le portrait robot est l’homme (65%) majoritairement jeune, entre 15 et 25 ans (38%), et francilien (35%).
A défaut de pénétrer massivement dans tous les foyers, l’objet connecté entre dans les moeurs tout doucement. Il arrive à conquérir des marchés dès lors que’il sait proposer des usages. A ce sujet, on note que les utilisateurs s’équipent en objets connectés principalement pour :
- Mieux surveiller leur santé : 50% des Français voudraient ainsi d’un objet connecté pour surveiller la qualité de leur sommeil et 65% pour prévenir certaines maladies(4).
- Pratiquer plus de sport : En 6 ans seulement, les applicationss Runtastic ont été téléchargées plus de 140 millions de fois dans le monde.
- Réaliser des économies d’énergie : 90% des foyers seront équipés du compteur intelligent EDF d’ici 2021.
- Des solutions domotiques pour la maison : les opérateurs (Orange, Bouygues, SFR, etc) proposent désormais tous des offres qui intègrent des objets connectés de domotique.
La révolution de l’IOT marquera l’histoire s’il sait proposer des usages ou restera dans les annales comme étant un effet de mode des année 2010…
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