En ce début d’année 2012 et comme pour faire écho à l’actualité économique mondiale, les notations font une entrée remarquée et renforcée dans nos maisons.
1ere notation : l’étiquette santé environnementale
Tout d’abord il y a la mise en application de la notation de l’étiquette santé environnementale dont nous avions fait l’écho dans un billet en mai 2011. Elle vient apporter un indice permettant au consommateur de se renseigner concernant la pollution de la qualité de l’air intérieur d’un objet ou produit en vente. Elle concerne les produits de construction et de décoration.
L’étiquette indique, de manière simple et lisible, le niveau d’émission de polluants volatils : une note allant de A+ (très faibles émissions) à C (fortes émissions) et le schéma d’une maison contenant un nuage de polluants, permettront d’identifier rapidement la qualité du produit.
2ème notation : l’étiquette énergie
Nous connaissions tous les notes A, B, C, D, E, F, G appliquées sur l’électroménager. Cette étiquette énergie informe les consommateurs des aspects liés à la consommation énergétique des appareils électriques. Elle est devenue un point de repère important pour bien choisir un équipement électrique car elle permet la comparaison entre produits et met en valeur ceux qui vont permettre de réduire les dépenses d’énergie.
Depuis sa création en 1994 les fabricants ont fait de gros progrès pour apparaître dans les rayons avec la note maximale de A. L’efficacité de certains appareils ou bien tout simplement le fait que tout le monde ou presque se retrouve noté A ne permet pas de mettre en valeur les appareils les plus vertueux en terme d’efficacité énergétique.
Trois nouvelles classes apparaissent dans l’échelle de notation : A+, A++, A+++. Les appareils électriques ont maintenant aussi leur triple A! Pour information, la classe A+++ signale les appareils qui consomment de 30 à 60 % d’énergie de moins qu’un appareil classé A.
On peut noter sur ces nouvelles étiquettes que:
- pour les lave-linge s’ajoutent : la consommation d’eau annuelle, la capacité en kg, la classe d’efficacité pour l’essorage
- pour les lave-vaisselle : la consommation d’eau annuelle, la capacité en nombre de couverts, la classe d’efficacité pour le séchage
- pour les téléviseurs : une case est cochée si les téléviseurs sont dotés d’un mode « arrêt », la puissance électrique en mode marche (en watts), la taille de l’écran (longueur de la diagonale d’écran visible (en cm et en pouces)
- suivant le type de produit des indications spécifiques sont mis en valeur comme l’intensité sonore (dB).
Un nouvel étiquetage fait son apparition en 2012. La législation en profite pour imposer une nouvelle étiquette énergie commune à l’ensemble du marché européen.
Concernant la véracité de ces notes elles ne dépendent pas d’organismes de notations comme c’est le cas dans la finance. Comme le rappelle l’ADEME (Agence de l’Environnement et de la Maîtrise de l’Energie) dans son guide concernant la nouvelle étiquette énergie :
Les informations figurant sur l’étiquette énergie sont fondées sur une déclaration du fabricant du produit, sur la base de critères identiques pour tous les produits de la même catégorie.
L’exactitude de ces informations peut être vérifiée par les autorités nationales de surveillance du marché par des tests de produits.
Cette étiquette est amenée à être utilisée pour tous les produits électriques de la maison comme les fours ou les climatiseurs.
Par la suite les appareils des classes les moins performantes seront interdits à la vente.