La ministre déléguée auprès du ministre du Redressement productif, chargée des petites et moyennes entreprises, de l’innovation et de l’économie numérique, a adressé ses vœux à la « French Tech » le 29 janvier 2014 à Bercy. A cette occasion, Fleur Pellerin a lancé l’appel à labellisation « Métropole French Tech ». Ce jour là, parmi les membres de l’auditoire, était présent Luc, un entrepreneur acteur de l’industrie numérique. Luc est également un fidèle lecteur du blog. Ayant assisté au discours de lancement de la ministre il a souhaité partagé son compte rendu que voici.
L’initiative « French Tech » a pour objectif de fédérer toutes celles et ceux qui créent la dynamique numérique de la France.
Je laisse la parole à Luc:
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La ministre déléguée aux TPE, PME et à l’économie numérique a profité de la présentation de ses vœux à la communauté des start-ups Françaises pour lancer en grande pompe « La French Tech ».
La French Tech, c’est avant tout un label où un étendard derrière lequel peut se rassembler tous les acteurs de l’économie numérique français : start-ups, collectivités, presse,…
Le constat est clair : la France dispose d’atouts dans le numérique et pourtant elle souffre d’une image rétrograde si ce n’est ringarde dans les média anglo-saxons (l’affaire Dailymotion, ou le risible article sur le prix du litre de lait, en sont de belles illustrations).
La French Tech se propose donc en premier de devenir l’étendard à l’international du monde numérique français. Ainsi, il y aura une délégation « French tech » à chaque grand salon, comme lors du CES en janvier dernier. 15 millions d’euros seront investis pour la promotion internationale. Objectif, créer une marque à la hauteur de London Tech City ou même de la Silicon Valley.
Contrairement à ces dernières, la French tech n’a pas vocation à ne regrouper qu’un seul espace géographique donné sur le territoire mais plutôt de labelliser tout ce qui se fait de mieux en France pour générer et faire croître des starts-ups. 200 millions d’euros seront investis pour récompenser et donc augmenter encore plus les performances de ces éco-systèmes numériques et urbains.
A noter qu’il s’agit bien d’un programme pour tous le territoires et pas seulement l’Ile de France. S’ouvre donc aujourd’hui une compétition entre les différentes agglomérations pour aller chercher cette reconnaissance nationale. Comme toujours, il sera très intéressant de voir comment vont se faire les choix avec le risque soit de tout valider et donc de saupoudrer ou alors de générer une immense frustration. Néanmoins dans son discours, la ministre parlait de « métropole » laissant ainsi entendre qu’il existe bien une taille plancher… à savoir les 15 plus grandes villes de France…
Les esprits critiquent noteront qu’il s’agit enfin du lancement du programme appelé précédemment « quartiers numériques » et qu’il n’y a pas de date d’annonce des « lauréats » de la French Tech.
Pourtant, il soufflait à la fois dans la salle pendant le discours et sur Twitter, un vent indéniable d’optimisme. En effet, au-delà des 215 millions d’euro et d’un logo French tech symbolisé par un coq sympathique et pas sans auto dérision c’est la reconnaissance par les pouvoirs publiques de l’importance de l’enjeu de l’économie numérique et surtout du travail acharné de tous ces membres qui a généré une forte envie d’y croire…
A suivre donc…
Si vous voulez revoir les vœux complets, c’est ici :
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Merci Luc pour cette présentation de ce qui est en train de se lancer en France afin d’aider l’innovation en général et les Start-up en particulier.
Si vous souhaitez en savoir plus, rendez-vous sur le site officiel de la French Tech.