On ne va pas le nier, la marque iRobot est une référence dans la robotique domestique au service du nettoyage. Avec ses aspirateurs robots, ses serpillières automatisées ou encore ses nettoyeurs de gouttières, la marque s’est hissée au rang de cible à atteindre par la concurrence. Nombreuses sont celles qui se comparent au géant américain. A force que l’élève se compare au maître certains l’on dépassé ou sont en passe de le faire. iRobot se devait de réagir. La marque prend le virage qui consiste à placer ses produits au centre de la Smart Home afin de l’emmener vers la maison consciente.
Il y a quelques temps, le PDG de iRobot, Colin Angle, avait indiqué que l’évolution de l’entreprise passait obligatoirement par la maison connectée. L’annonce cette semaine qui consiste à introduire une compatibilité avec Alexa, le système de reconnaissance vocale de Amazon, montre que la marque américaine tente de se rapprocher de cet objectif. L’interaction avec Alexa pourra compter sur le système avancé de cartographie des lieux développés depuis quelques temps et implémenté dans les derniers modèles d’aspirateurs connectés.
IRobot en est convaincu : les aspirateurs Roomba pourront apporter les premiers pièces essentielles pour s’attaquer à la maison connectée. Sur un champ de bataille la connaissance des lieux étant primordiale pour prendre les bonnes décisions, la marque au passé de robotique militaire veut mettre à disposition de ses alliées dans la maison connectée la cartographie de l’environnement. Ils pourront également compter sur sa capacité à se rendre physiquement sur les lieux et dans les moindres recoins. Sa capacité à organiser l’information physique de la maison est également l’une des raisons qui pousse iRobot à faire des Roomba un acteur central au service de la Smart Home. Le fait de la rendre consciente de l’endroit ou se trouvent chaque chose permet d’avoir une maison apte à prendre des bonnes décisions.
Malgré la récente annonce de la compatibilité avec Alexa, iRobot n’exploite pas totalement le potentiel de ce partenariat entre l’intelligence artificielle et la robotique domestique. Tout du moins pour l’instant…Les premières choses intéressantes pourraient arriver au second trimestre 2017. Cela ne se fera pas avec un coup de baguette magique. Il faudra être l’heureux propriétaire d’un Roomba de la série 900 et d’un système domotique compatible et d’un Amazon Echo pour parfaire le tableau.
La fonction Clean Map qui consiste à cartographier la maison au fur et à mesure de ses passages est l’une des fonctionnalité à débarquer en premier sur les Roomba série 900 (Roomba 960 et Roomba 980 à ce jour) via une simple mise à jour logicielle. Dans un premier temps elle sera utilisée pour établir et proposer une carte de las saleté de la maison d’un utilisateur. L’information remontée aux résidents des lieux montrera en effet les endroits où il a dû s’attarder le plus pour tenter de nettoyer le bazar. Une carte des lieux où les points chauds sont les endroits les plus sales de la maison en quelque sorte.
La marque a compris que les robots se doivent maintenant d’être connectés. Avec leur capacité à discuter en Wi-Fi avec le reste de la maison ils pourront prendre d’autres rôles tout en n’oubliant pas d’aspirer au passage. Les Roomba serviront de jambes et de yeux pour l’intelligence embarquée dans les maisons. Le système domotique pourra gagner en compréhension de l’environnement et de ce fait proposer une expérience utilisateur plus poussée. En effet comme le disent les responsables de la marque:
Il y a de superbes interfaces vocales telles que celles d’Amazon ou encore de Google qui vous permettent de parler à votre maison pour lui faire comprendre ce que vous lui dites. Mais si la maison ne sait pas où est la cuisine alors quel est l’intérêt de dire : “allume les lumières de la cuisine”? Bien sûr vous pouvez programmer votre système pour indiquer à une lumière qu’elle est la lumière de la cuisine, mais les consommateurs classiques ne souhaite pas forcément faire cette programmation. En réalité il y a un très mauvais bilan de vouloir programmer ces choses.
Je crois que Le concept le plus important est que la maison doit comprendre le “qu’est-ce qu’une pièce?” et le “qu’est-ce que l’on retrouve dans cette pièce?” Peu importe que ce soit en hauteur ou au sol dans cette pièce. Je veux pouvoir dire très clairement que ces lumières, cette télévision, cette radio, ces haut-parleurs, sont dans cette pièce. Si vous pensez à la façon dont nous vivons nos vies, nous nous déplaçons dans une salle et nous voulons que cette salle puise être en mesure de faire quelque chose. Quand nous quittons la pièce, nous sommes heureux si la pièce s’éteint tout seule.
iRobot n’est pas encore à ce stade de collecte et de partage d’information ni d’interaction avec une Smart Home. Néanmoins, la fonctionnalité de cartographie quotidienne de Roomba, ou tout du moins au rhytme de son travail d’aspiration des poussières, pourrait donc à terme potentiellement faire du robot aspirateur une sorte de hub mobile, une sorte d’aide de camp logiciel, motorisé et connecté apte à comprendre ce qui se trouve à la maison tout en répertoriant les pièces et leur contenu. Ces informations transmises à l’intelligence de la Smart Home l’aiderait à construire des actions basées autour de ces connaissances. iRobot prévoit que ceci soit une réalité dans moins de 10 ans. C’est une vision intéressante de l’utilisation du robot aspirateur en tout cas!
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