La French Tech est un mouvement qui a démarré début 2014 sous l’impulsion de Fleur Pellerin alors Ministre déléguée auprès du ministre du Redressement productif, chargée des petites et moyennes entreprises, de l’innovation et de l’économie numérique. Cette impulsion a ensuite été amplifiée par l’entrepreneuriat. Elle a été assez forte non seulement pour briller jusqu’à aujourd’hui mais également pour perdurer malgré les changements ministériels. Son succès est là mais rien n’est jamais définitivement aqcuis. Il faut maintenant établir cette marque qui rassemble l’innovation à la Française facilite le déploiement des start-up hexagonales tout en fédérant des forces régionales, nationales et internationales au service de l’innovation, de l’industrie et de l’emploi.
J’entends souvent dire que la start-up c’est cool. C’est vrai. Par contre il s’agit d’une école de la vie capitaliste très exigeante qui requiert patience, méthode, dynamisme, travail,… On ne s’y ennuie pas. Afin de leur permettre de se développer, de concrétiser des rêves ou d’absorber des déceptions, la Franch Tech a été créé pour fédérer les bonnes volontés et animer les énergies pour le bien commun. Comme j’ai l’habitude de le dire : il vaut mieux chasser en meute.
La mission French Tech joue donc depuis maintenant plus de 4 ans un rôle décisif d’accompagnement de l’écosystème français des start-ups. Elle est née, elle a appris à marcher et maintenant qu’elle est ado il faut qu’elle trouve des marques qui lui permettront de mûrir. Certains choix sont à faire pour que l’élan pris en 2014 ne s’essouffle pas et continue à fédérer, accélérer et faire rayonner l’innovation technologique à la française.
La mission French Tech a été montée afin de fédérer ce mouvement d’entrepreneurs. Pour faire le lien entre le public et le privé. Pour animer les élans des différents partenaires: le Ministère de l’Economie et des Finances, celui des Affaires Etrangères, Caisse des dépôts, Bpifrance, Business France, l’INPI… Depuis sa création, la direction de la mission a été confiée à David MONTEAU. Ce dernier a tout récemment “communiqué son souhait de s’engager dans un projet de start-up“. Il quittera ses fonctions à la fin de l’année. Un processus de recrutement sera lancé tout début janvier.
Avec ce départ important pour la structure, la mission ne ferme pas ses portes. L’équipe de la Mission French Tech mais également toutes les métropoles, les réseaux thématiques et les hubs internationaux continuent leurs actions. Ce serait dommage de louper le rendez-vous du CES qui se tiendra en janvier prochain à Las Vegas… Afin de ne pas rester orpheline, la Mission French Tech sera reprise de manière temporaire par Delphine GOMES DE SOUSA, son actuelle directrice adjointe, qui en assurera l’intérim à compter du 1er janvier 2018. C’est donc elle qui aura la lourde tâche de (tenter de) préserver le rayonnement des start-up françaises au CES avec cette ambiance un peu particulière.
En tant qu’ado, la French Tech devra sans doute choisir de grandir en 2018. Ce sera l’occasion pour elle de définir ses priorités pour les années à venir. Le « Tour des Start-ups » que le Secrétaire d’Etat au Numérique Mounir MAHJOUBI a lancé à l’automne et qui s’achèvera au premier trimestre 2018 devrait peser dans la balance pour son devenir… voire son avenir…