Répondre à: Reportage Envoyé Spécial
Bonjour,
De retour de vacances je prends connaissance de vos inquiétudes légitimes sur la fonction antibrouillage soulevée par le reportage d'Envoyé Spécial.
Une des contreparties de la facilité d'installation des alarmes radio, c'est que les ondes peuvent effectivement être brouillées.
Nous avons déjà une fonction qui permet de répondre en grande partie à cette problématique, puisque nous détectons déjà les pertes de connexions avec les accessoires au travers des alertes techniques. Mais dans ce principe, nous constatons la conséquence (perte de connexion entre la centrale et ses accessoires) mais nous ne détectons pas la cause (le brouillage) au sens strict.
Le label NF A2P mentionné dans le reportage dont le critère antibrouillage fait partie (ce n'est pas le seul), n'est aucunement indispensable ni obligatoire. Il est parfois demandé par certaines assurances lorsqu'il y a de très fortes valeurs à protéger. Dans les produits vendus en grande distribution, seul Diagral a ce label (qui vient de leurs activités professionnelles sous marque Atral et Hager) mais leurs alarmes n'offrent par contre aucune fonctionnalité domotique et sont également plus chères.
Pour ce qui est des brouilleurs, seuls les cambrioleurs "professionnels" en sont équipés et ces cambrioleurs ne sont heureusement pas ceux qui cambriolent monsieur et madame "tout le monde" auxquels nos produits sont destinés.
Néanmoins, nous sommes conscients qu'il devient de plus en plus facile de se procurer un brouilleur sur Internet (surtout quand les reportages leur offrent une pub gratuite...), c'est pourquoi nous allons implémenter une fonction antibrouillage dans une prochaine MAJ de la Blyssbox (avant fin d'année). Il s'agit d'une fonction logicielle dont l'intégralité de nos clients bénéficieront d'office sans cout supplémentaire. Comme l'indique le reportage, cette nouvelle fonctionnalité était déjà prévue et conforte notre volonté d'offrir au plus grand nombre un produit accessible en prix, et qui évolue constamment en fonction des technologies à disposition des cambrioleurs.
Cordialement,
Philippe