Les partisans de l’impression 3D ont tendance à annoncer que cette technologie sera à surveiller en 2013. Ils prétendent qu’elle sera rien de moins que la 3ème Révolution Industrielle après la première révolution qui a été rendue possible par la machine à vapeur du XVIII ème siècle et seconde au XIX ème siècle qui repose sur l’utilisation de nouvelles sources d’énergie telles que le pétrole, le gaz et électricité. L’industrialisation rendue possible par la machine et par l’énergie sera possible… à la maison grâce au numérique.
Qu’elle travaille sur du plastique, de la cire, du métal, du plâtre, du béton, ou des aliments tels que le chocolat, la technique la plus répandue consiste à obtenir un volume par supperposition de couches successives. L’impression 3D permet de produire un objet réel à partir de plans informatiques – d’un fichier de CAO (Conception assistée par ordinateur) – en le découpant en tranches puis en déposant ou solidifiant de la matière couche par couche pour, en fin de compte, obtenir la pièce terminée.
Le principe est donc assez proche de celui d’une imprimante 2D classique : les buses utilisées, déposent de la matière comme les imprimantes de bureaux déposent de l’encre. C’est l’empilement de ces couches qui crée un volume.
Ce procédé permet de partir d’une conception d’un objet par ordinateur et d’en obtenir un exemplaire physique par impression, là où il fallait auparavant tailler, usiner, ajuster, assembler… Le gain de production annoncé est très important. Dans une société où le temps vaut plus en plus d’argent on pourra répondre de manière plus rapide aux engeances de personnalisations dans un processus de construction automatisé.
Chez les particuliers l’intérêt peut résider dans la création à domicile d’objets conçus par soi ou bien dont les plans auront été téléchargés sur un site Internet. Si je casse par mégarde une assiette je suis obligé de me rendre dans un magasin en acheter une autre (qui peut venir de l’autre bout de la planète). Si je casse une assiette demain. Je pourrais chercher sur Internet le fichier numérique « assiette », puis grâce à mon imprimante 3D, m’en créer une nouvelle.
Sculpteo propose l’infographie ci dessous pour poser les bases de l’impression 3D :
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